Des scouts de France de Paris...
Des scouts de France de Paris sur le chantier du futur Hôpital Sainte-Anne pendant 3 semaines au mois d'août dernier.
4 filles et 4 garçons, scouts de France d'une paroisse parisienne, St François de Sales, que je connais bien et qui depuis 1989 soutient mon travail missionnaire lorsque j'étais en brousse pendant une bonne quinzaine d'années à Nosy-Varika et maintenant à Mananjary depuis 2007 pour la construction de l'Hôpital Sainte-Anne (HSA). C'est volontiers que nous avons accueilli ces jeunes qui souhaitaient vivre et faire un camp de travail au services des autres.
C'est donc le 3è groupe de jeunes qui vient nous aider. Les années passées, il y eut un groupe de garçons et de filles de mon pays natal, Montlouis/Loire et d'autres, filles et garçons, scouts de France également de St Cyr/Loire en Touraine.
Ce fut à chaque fois une réussite pour eux, je crois et pour nous sans aucun doute. Une expérience marquante dont on n'en revient pas indifférent, je pense!
Il a été prévu d'ailleurs dans la maison du directeur de l'hôpital qui sera aussi une maison d'accueil pour les médecins et spécialistes qui viendront pour des missions médico-chirurgicales soutenir l'équipe permanente de l'hôpital, une grande salle pour justement recevoir les jeunes de France ou d'ailleurs qui souhaiteraient vivre un temps de service et de partage.
Ces jeunes sont, en général, des garçons et des filles qui viennent de passer le Bac ou sont déjà à l'université. Avant leur venue, il nous faut réfléchir à la manière dont ils nous aideront au mieux puisqu'ils n'ont pas les compétences dont nous avons besoin. Ils acceptent volontiers de faire un travail de manoeuvre. A nous de savoir équilibrer les tâches à faire et autant que faire se peut les diversifier durant leur séjour. Parfois, c'est un peu dur, à d'autres moments moins. Je suis heureux de voir qu'à chaque fois ils "jouent franchement le jeu". A nous de les aider à découvrir que le travail qu'ils font est important et fait avancer les choses.
Une belle expérience pour nous tous...comme nous allons le voir!
Père Jean Yves LHOMME
Aux filles qui passent du xylophène pur dilué dans du gas oil sous l'oeil autorisé de Jean Noël. 3 couches seront nécessaires pour une réelle durabilité sur un bois très absorbant contres les termites et capricorne.
D'autres garçons déchargent et rangent des bois (du niaouli) d'échafaudage en vue d'un autre emploi.
Chargement de pierres dites "4/7" à transporter un peu plus loin pour faire les dalles du sol des 4 premiers pavillons.
Les jeunes filles malgaches qui donnent un coup de main sont des guides de Mananjary qui se retrouvent souvent avec nos scouts de Paris.
Les filles grattent, poncent les grilles de protection (confectionnées sur place à Mananjary) des fenêtres de certaines pièces des 4 premiers pavillons avant que l'une de mes équipes spécialiste de la peinture passe de l'antirouille et de la peinture.
Un travail plus paisible...mais long et minutieux, le triage des baies roses (production Sainte-Anne) que j'envoie en France à nos associations pour leur vente annuelle d'épices. Un moments privilégié pour discuter facilement!
Après découpage de mottes d'herbe fait par un de nos ouvriers pour les utiliser ailleurs d'où ce transport ailleurs en vue d'un gros travail de déblai-remblai de terre qui durera bien 3 mois pour une nouvelle construction.
Calfatage avec du carton mouillé avant coulage du béton. Ce n'est pas fatiguant mais long et fastidieux!
Là, c'est autre chose! Gratter les conteneurs avant l'antirouille et la peinture. Le conteneur filles et garçons! Pas un boulot agréable mais les jeunes ont parfaitement fait ça!
Un autre gros travail! Transporter de la terre pour faire une nouvelle digue de l'étang qui a été agrandi pour des raisons de circulation des véhicules de l'hôpital.
Les ouvriers du chantier remplissent les brouettes... Et les jeunes les transportent. Tout le monde s'y est mis, scouts, garçons et filles et ouvriers.
Avant une repas partagé! Du beau et bon travail de réalisé qui n'entame en rien, le soir, la bonne humeur. Si les jeunes ont été satisfaits de leur séjour parmi nous, il en est de même pour nous. Je crois qu'ils ont apprécié notre nourriture simple, saine et suffisante pendant une véritable expérience d'un travail solidaire!